Aussi connue sous le nom de « technologie de bioconversion », la biotechnologie combine la science des êtres vivants, autrement dit la biologie, et l’ensemble de nouvelles technologies développées dans différentes disciplines comme la génétique, l’informatique ou encore la biophysique. Les entreprises de biotechnologies composent un vaste écosystème français en pleine croissante. Toutes les conditions sont réunies pour les étudiants et les candidats juniors qui souhaitent trouver un premier poste et intégrer une équipe de travail poussée par l’envie d’élaborer des solutions innovantes.
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Qu’est-ce que la biotechnologie ?
Selon la définition de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économique), la biotechnologie est « l’application de la science et de la technologie à des organismes vivants, de même qu’à ses composantes, produits et modélisations, pour modifier des matériaux vivants ou non-vivants aux fins de la production de connaissances, de biens et de services. » Les biotechnologies font donc appel à des savoir-faire issus de domaines variés comme la biochimie, la biologie moléculaire, la génétique, la chimie ou encore la microbiologie. Combinée à des compétences technologiques et techniques, la biologie devient un domaine passionnant où les connaissances fondamentales et les sciences de l’ingénieur se rencontrent pour élaborer des solutions innovantes.
Quels sont les domaines des métiers de la biotechnologie ?
En dehors de l’Europe, il existe différents types de biotechnologies tels que « healthcare », « biotech », « agrifoodtech » ou encore « industrial biotech ». Les industriels et les laboratoires pharmaceutiques des états membres de l’Union européenne ont su faire preuve d’originalité en proposant un classement par catégories colorées selon les domaines auxquels la biotechnologie appartient.
Biotechnologies rouges pour la santé
Les biotechnologies rouges concernent l’ensemble des activités d’ordre médical comme la fabrication de médicaments, de dispositifs médicaux, de vaccins ou encore de thérapies géniques...
- Les biomédicaments : ces médicaments sont issus d’organismes vivants ou de leurs composants cellulaires. Ils peuvent être également conçus grâce à la chimie de synthèse.
- Les organes artificiels : dans le domaine de la santé, les biotechnologies développent des organes de synthèse capables de remplacer un organe malade. Ces travaux de recherche permettent de contourner la problématique liée au manque de donneurs d’organes.
- La thérapie cellulaire : les biotechnologies développent également des thérapies cellulaires qui consistent à injecter des cellules souches sur un organe malade. Cette avancée médicale est utilisée pour des maladies graves telles que le diabète, la leucémie ou encore la maladie d’Alzheimer.
Biotechnologies jaunes pour l’environnement
Les biotechnologies environnementales utilisent les micro-organismes pour répondre aux problématiques liées à la pollution de notre planète. Ses solutions innovantes permettent de : ...
- Préserver les réserves en eau : plus résistantes aux maladies, les plantes génétiquement modifiées ont besoin d’une faible quantité d’eau et d’engrais pour pousser. Grâce aux biotechnologies, les émissions de polluants et de gaz à effet de serre diminuent tandis que les réserves en eau sont préservées.
- Produire de l’énergie verte : le maïs, le blé, la pomme de terre ou encore le colza sont des agro-ressources. Grâce aux pouvoirs de la biotechnologie et aux travaux de recherche, la transformation de ces matières premières renouvelables permet de remplacer les produits d’origine pétrolière.
- Traiter les déchets et les eaux usées : la dépollution des sols est une des grandes problématiques auxquelles les entreprises de biotechnologies font face. Plusieurs méthodes biologiques et physico-chimiques développées en France permettent de rendre le sol et le sous-sol apte à un nouvel usage.
Biotechnologies bleues pour la cosmétique
La cosmétique avance à grands pas depuis que les biotechnologies ont investi dans ce secteur. Des solutions innovantes ont permis de faire d’importants progrès biologiques et technologiques sur des problématiques liées au bien-être telles que : ...
- lutter contre le vieillissement de la peau : la fermeté de notre épiderme tient à une seule et unique substance que sont les antioxydants naturels ou alimentaires. Mais en vieillissant, notre corps ne produit pas de quantités suffisamment importantes pour lutter contre les rides. Les biotechnologies exploitent donc le potentiel de certains aliments pour proposer des produits enrichis en antioxydants naturels ;
- soigner les grands brûlés : grâce aux biotechnologies, l’ingénierie cutanée a fait de grands progrès. À partir d’un prélèvement de tissu sain et des données scientifiques récoltées, il est aujourd’hui possible de cultiver des cellules et de réaliser des autogreffes chez les patients gravement brûlés. Ces peaux dites artificielles servent également à faire des recherches et évaluations dermatologiques sans réaliser de tests sur les animaux.
Biotechnologies blanches pour l’agroalimentaire
La biotechnologie a une incidence majeure sur l’agriculture. Aujourd’hui, le secteur permet d’être innovant et de s’inscrire dans une démarche de développement durable avec notamment : ...
- les alicaments industriels : contraction des termes « alimentation » et « médicament », ils permettent de prévenir les maladies cardio-vasculaires, les troubles digestifs et d’améliorer les fonctions immunitaires. Nous les trouvons dans les rayons de nos supermarchés sous la forme de yaourts au bifidus actif, de margarines enrichies en oméga 3 ou encore de jus de fruits riches en vitamines.
- les plantes génétiquement modifiées : grâce aux biotechnologies, elles sont capables de tolérer les herbicides, les parasites, les maladies ou encore la sécheresse. Les plantes génétiquement modifiées permettent d’accroître considérablement le rendement potentiel dans le milieu agricole et ainsi d’améliorer les conditions de vie et de travail des agriculteurs.
La biotechnologie, un secteur en croissance
Les biotechnologies connaissent un essor fulgurant dans tous les secteurs économiques, comme le précise le ministère de l’économie, « elles jouent un rôle de plus en plus important dans le secteur des industries de santé, mais ont aussi un rôle émergent dans les secteurs de l’environnement, de l’agriculture, de l’agroalimentaire, ainsi que pour la mise au point de processus industriels innovants.
La France, territoire d’innovation
Si la filière est dominée par les États-Unis, la France peut être fière de recenser de nombreuses PME qui répondent aux enjeux de demain en proposant des solutions innovantes. Il faut dire que l’environnement national est particulièrement propice à aux travaux de recherche. La France compte sept pôles de compétitivité dédiés aux secteurs de l’industrie pharmaceutique et de la biotechnologie installés à Paris et dans toute la France : Lyon Biopôle, Medicen, Alsace Biovalley, Atlantic Biotherapies, Cancer Bio Santé, Eurobiomed et Nutrition Santé Longévité. Autre avantage, les dépenses de recherche et développement expérimental sont éligibles au crédit d’impôt recherche jusqu’à l’autorisation de mise sur le marché pour les médicaments et jusqu’au marquage CE pour les dispositifs médicaux.
Un secteur de pointe en constante évolution
La reconnaissance de l’écosystème français repose avant tout sur l’excellence des chercheurs et des ingénieurs. Véritables moteurs d’innovations technologiques, biologiques et numériques, ils apportent des solutions thérapeutiques aux patients du monde entier. Parmi les start-up françaises à forte croissance, nous pouvons citer DBV Technologies qui propose une méthode d’immunothérapie par voie épicutanée, Cellectis et ses avancées spectaculaires sur les thérapies géniques contre le cancer, ou encore Genfit qui développe des solutions thérapeutiques et des traitements destinées à soigner les maladies métaboliques et inflammatoires.
La biotechnologie française à échelle européenne et mondiale
L’écosystème français compte près de 800 entreprises de biotechnologies qui le classe au 3e rang européen juste derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni. En moyenne, 60 nouvelles entreprises de biotechnologies voient le jour chaque année en France. En dehors des États-Unis, la France est le seul pays à figurer dans le top 10 mondial du classement Scimago des centres de recherche dans le domaine de la santé avec les établissements INSERM et Institutions Rankings. Les biotechnologies françaises ont pris un bel élan qu’elles souhaitent conserver pour aller encore plus loin. Pour cela, le secteur doit recruter davantage de jeunes étudiants fraîchement sortis de l’école et diplômés d’un Master ou d’une Licence.
L’emploi dans le secteur des biotechnologies
Le médico-social, les dispositifs médicaux et la biotechnologie sont les trois grands domaines recruteurs dans le milieu de la santé. Le secteur des biotechnologies représente près de 10 000 emplois en France et il regroupe de très nombreux métiers au carrefour de différentes disciplines. Certains sont plus recherchés que d’autres. Les entreprises ont besoin de renforcer les équipes de travail en recrutant des professionnels à l’aise avec le jargon scientifique en anglais tels que des Ingénieurs Recherche et développement expérimental, des Ingénieurs bio-informatiques, des Ingénieurs qualité ou encore des Chargés d’affaires réglementaires.
Les métiers de la biotechnologie
Dans le domaine de la biotechnologie, il existe de nombreuses professions dans des secteurs d’activité variés. Voici quelques exemples de métiers relevés par nos équipes Page Personnel :
- Ingénieur de recherche : spécialisé en biochimie, physiologie microbiologie, pharmacologie ou encore toxicologie, l’ingénieur de recherche a pour mission de porter un nouveau projet scientifique et de suivre son parcours depuis le stade de la recherche jusqu’au développement du produit final.
- Chargé de pharmacovigilance : il assure le suivi de la tolérance des produits développés avant leur commercialisation. Ses compétences lui permettent de garantir la sécurité des patients et le respect de la législation européenne.
- Chef de produit : après avoir réalisé une étude de marché, il élabore la stratégie de vente d’un nouveau produit, d’un procédé ou bien d’un service. Un chef de produit contrôle également le budget nécessaire à la fabrication et à la commercialisation pour envisager des profits.
- Ingénieur marketing et innovation : en pratique, il propose une définition du produit et conçoit les plans d’actions commerciales et les campagnes promotionnelles. Sa mission consiste à porter une nouvelle solution jusqu’à sa première réalisation.
- Ingénieur procédés : sa vision générale des procédés de production lui permet de concevoir et de modifier des appareils de production pour permettre la fabrication de produits à moindre coût tout en respectant les normes de sécurité et d’environnement.
- Chargé ou Responsable des affaires réglementaires : sa connaissance de la législation européenne en vigueur lui permet de garantir la conformité des produits. Il constitue un dossier, le transmet et assure son suivi auprès des autorités administratives compétentes.
Les formations aux métiers de la biotechnologie
Considérées comme une science à part entière, les biotechnologies font l’objet d’enseignements au lycée et dans l’enseignement supérieur. Pour exercer un métier dans ce secteur, il existe deux voies : la première consiste à intégrer une formation en biotechnologie, la seconde à passer le concours d’entrée dans une école d’ingénieurs. Dans les deux cas, plusieurs niveaux de formations s’offrent aux futurs étudiants :
- Bac +2 : BTS biotechnologie et DUT biotechnologie
- Bac +3 : Licence professionnelle biotechnologie et Bachelor biotechnologie
- Bac +5 et plus : Master de biotechnologie et Master spécialisé biotechnologie
Avec ces différents niveaux d’apprentissages, les étudiants reçoivent une formation complète en biologique, génétique, thérapie cellulaire ou encore chimie. Une fois le diplôme en poche, l’éventail des débouchés et des carrières professionnelles est ouvert. Les jeunes diplômés sont promis à un bel avenir professionnel, à la fois dynamique et passionnant.
Les principales qualités recherchées chez les jeunes diplômés
Les recruteurs des entreprises de biotechnologies partent du principe que vous détenez toutes les connaissances en biologie et en technologie apprises pendant votre formation en Licence ou Master. Pour départager les candidatures de jeunes diplômés, ils vont prêter une attention particulière à votre savoir-être, autrement dit, à votre personnalité et à vos compétences comportementales ou soft skills. Voici quelques-unes des qualités principales attendues par un recruteur dans le domaine de la biotechnologie : un esprit d’initiative et des capacités d’adaptation, une bonne capacité à travailler en équipe, l’envie d’apprendre et de progresser au sein de l’entreprise et un esprit d’ouverture à l’international. Ces qualités humaines et professionnelles vous parlent ? N’attendez plus et consultez nos offres d’emploi juniors dans le secteur des biotechnologies.
Le recrutement dans le secteur des biotechnologies
Les biotechnologies composent un domaine en pleine croissance. Chaque année, elles recrutent de nouveaux profils avec une préférence pour les candidats juniors qui ont une double compétence scientifique et commerciale. Comme pour la Medtech, la maîtrise de l’anglais est très appréciée dans ce secteur en plein développement international. Les étudiants ont donc tout intérêt à ne pas négliger les cours d’anglais pendant leurs années d’apprentissage. Dans cette recherche du futur employé, les entreprises de biotechnologies n’hésitent pas à faire appel aux services de cabinets de recrutement spécialisés et généralement basés à Paris. Cette approche confère un avantage certain à notre cabinet de recrutement Page Personnel, largement implanté en Ile-de-France.
