1. Des missions qui leur permettent d’appréhender la notion de soft skills
La notion de
soft skills ou compétences comportementales semble s’être fortement démocratisée ces dernières années au sein de toutes les catégories socio-professionnelles.
Si 84% des cadres se déclarent à l’aise avec celle-ci, ce chiffre atteint 91% pour ceux travaillant dans le secteur des ressources humaines. Et pour cause,
véritables business partner, ils sont plus que jamais
au cœur des enjeux stratégiques des entreprises tels que le recrutement de talents, la rétention des collaborateurs ou bien encore la gestion des carrières.
Ils possèdent également une solide connaissance de leurs qualités : 32% d’entre eux déclarent connaître parfaitement leurs qualités contre seuls 22% des professionnels de la communication. De manière générale, ils se caractérisent par leur proactivité, leur capacité de jugement et leur faculté à communiquer.
Quelle que soit leur spécialité, ils sont au cœur des relations humaines ce qui leur permet de développer de l’empathie et une bonne capacité d’analyse. Ils sont donc les mieux placés pour appréhender non seulement les qualités de leur entourage, mais aussi les leurs,
indique
Mathilde Martin, Practice Manager en charge de la division RH chez Page Personnel.
2. Des candidats qui savent valoriser leurs qualités
Au vu de leurs missions, c’est sans surprise que les candidats des ressources humaines ont pleinement conscience de l’importance de la mise en exergue des soft skills lors du processus de recrutement. Ainsi, ils sont 56% à les faire apparaître sur leur CV, devant les cadres de la communication (48%) et les commerciaux (51%), deux catégories de professionnels pour qui le savoir-être occupe pourtant une place prépondérante dans les missions. Et lors de l’étape de l’entretien, conscients des nouvelles attentes des employeurs, ils sont près de la moitié à mettre en avant autant les compétences qu’ils pensent avoir que celles que le recruteur recherche.
Ils maitrisent tous les codes liés au processus de recrutement, de l’adaptation de leur CV au poste visé en passant par l’entretien téléphonique, jusqu’à l’entretien d’embauche,
précise Mathilde Martin.
3. Des professionnels qui s’attachent au savoir-être
Les professionnels des ressources humaines sont ceux qui utilisent le plus leurs soft skills que leurs compétences techniques au travail (34%), juste derrière les commerciaux (38%). Seuls 7% déclarent d’ailleurs utiliser plus leurs compétences techniques que leurs soft skills. S’ils mettent en œuvre leurs qualités dans le cadre de leur activité, ils valorisent également celles de leurs futurs collaborateurs. 69% déclarent en effet être prêts à recruter un collaborateur uniquement sur la base de ses soft skills. En tête de liste des compétences attendues par ces derniers : la capacité à travailler en équipe, l’autonomie mais aussi la rigueur et la capacité à trouver des solutions. Et pour cause :
En première ligne des changements organisationnels, ils ont pris conscience que les attentes en matière de compétences ont changé et qu’il faut désormais miser sur des potentiels capables de s’adapter aux différentes mutations plutôt que sur des profils types,
conclut Mathilde Martin.
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